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vendredi 29 novembre 2013

le tambour royal à la Courtille

 Barrière du mur des fermiers généraux construite par Claude-Nicolas Ledoux à Belleville


Les Parisiens avaient pris l'habitude d'aller boire dans les cabarets qui s'étaient créés  hors les murs des fermiers généraux. Les murs construits autour de Paris, sur une idée du grand chimiste et fermier général Lavoisier, avaient pour but le paiement des taxes relatives aux marchandises qui rentraient dans la capitale. 

Cette habitude était un pied de nez à Ferme générale puisque les boissons consommées hors les murs ne supportaient cette taxe .

Parmi les cabaretiers de l'époque, on cite souvent un certain Jean Ramponneau de la Courtille, tenancier du cabaret "au tambour royal" qui avait connu, en son temps,  un énorme succès. Jean Ramponneau, en homme intelligent,  s'était mis à vendre la pinte de vin un sou moins cher que ses concurrents de la Courtille ce qui avait immédiatement lancé son affaire. La Courtille qui était un lieu de plaisir pour les Parisiens notamment pendant le fameux Carnaval de Paris, se situe au niveau de l'actuel carrefour de Belleville (1).

Quelques temps plus tard, Jean Ramponneau laissait “au tambour royal” à son fils et renouvelait l'exploit dans un autre cabaret de la région.

La gloire de Jean Ramponneau donna quelques produits dérivés (oui déjà), des expressions de la langue française …. Une rue parisienne porte même son nom.

(1) La descente de la Courtille était un des trois cortèges du Carnaval. On distinguait alors la basse courtille où Jean Ramponneau était installé qui se situait dans Paris de la haute Courtille qui était hors des murs. 

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